Plastique et Bio plastique on fait le point
Le plastique... c'est du pétrole ?
Presque, c’est un dérivé ! Pour fabriquer une matière plastique, on utilise en effet beaucoup de pétrole. Obtenir 1 kg de PET (le plastique composant les bouteilles par exemple) nécessite ainsi 1,9 kg de pétrole brut*.
*Source : Educonso
359 millions de tonnes de plastique on été produites en 2018 dans le monde !
(438 millions de tonnes en incluant les textiles et les caoutchoucs synthétiques)
Source : PlasticsEurope
Si on cherche autant à réduire l’utilisation du pétrole, c'est pour deux raisons :
1. C’est une matière fossile et donc non renouvelable, ce qui signifie, dans les faits, qu’un jour, on aura épuisé les réserves de pétrole… il n’y en aura donc plus.
2. Son extraction et son utilisation (pour produire du plastique notamment) dégagent des gaz à effet de serre (GES)
Comment produit-on du plastique ?
Le pétrole est raffiné pour en extraire du naphta, (en parallèle de l’essence, du kérosène, d’huile, de bitume …) Ce naphta est ensuite craqué (par vapocraquage) dans les réacteurs de grands chimistes qui en fonction de leurs besoins vont récupérer les « sous-produits » tels que l'éthylène, le propylène, le butadiène, … qui servent de monomères pour la fabrication des polymères.
Pourquoi a-t-on autant besoin du plastique ?
Ce matériau a de nombreux atouts pour lui. En fonction des polymères et des modifications (compounds) choisis, les thermoplastiques offrent des propriétés exceptionnelles comme la transparence, la résistance aux chocs, la haute rigidité, les propriétés isolantes, la résistance au feu, la résistance chimique, la très haute tenue en température… Les différents procédés de mise en œuvre permettent de répondre à un très large champ, notamment dans le bâtiment… le tout en restant peu coûteux.
Le plastique, un super allié des électriciens ?
Si BizLine continu à utiliser le plastique pour fabriquer un grand nombre d’outils, d’équipement de chantier, d’accessoires génie climatique c’est parce que les plastiques sont les partenaires des électriciens et plombiers de demain grâce à leurs propriétés durables :
- Longévité & anti-corrosion : les plastiques des canalisations notamment peuvent durer plus de 50 ans, se réparer et se remplacer facilement.
- Isolant thermique et phonique : parfait pour économiser de l’énergie et réduire la pollution sonore à moindre coût.
- Légèreté : faciles à stocker, transporter, manipuler, réduisant aussi le temps de pose.
- Étanchéité et facilité à entretenir, nettoyer : ils sont idéaux pour l’électroportatif particulièrement.
Ça se recycle bien le plastique ?
Plutôt bien oui, c’est l’une des matières les moins énergivores et des plus facile à recycler. Malheureusement, moins d’1/3 des déchets plastiques sont recyclés* (faute de tri, filière de collecte dédiée ou matière non recyclable).
La diversité et la composition des plastiques compliquent son recyclage, chaque plastique ayant son propre processus de recyclage (de nombreux objets contiennent plusieurs plastiques, qu’on ne sépare pas toujours).
Quand il est effectivement recyclable, ce n’est pas à l’infini. En effet, à chaque phase de recyclage, le plastique se dégrade (contrairement au verre) et il y a toujours des pertes dans le processus.
De plus, un objet issu de plastique recyclé n’est pas forcément recyclable à son tour. Par exemple, les textiles (sac à dos, polo, sweatshirt …) produits à partir de bouteilles recyclées ne possèdent pas de filière de recyclage et ne seront donc plus recyclés.
*Source Guide pratique paradoxe plastique 10 questions de l'ADEME
Taux de recyclage par matériau (en %) des emballages ménagers en 2021
Source : Citeo
Le Bio plastique... mythe ou réalité ?
Ça existe vraiment ! On parle d’ailleurs de plastique biosourcé. C’est-à-dire qu’il est fabriqué en partie (voire entièrement) à partir de matières premières végétales ou animales. En fin de vie, les produits en plastique biosourcé peuvent être manipulés comme les plastiques conventionnels, ils disposent en effet de la même structure moléculaire que le plastique… et sont donc être recyclables !
Biosourcé, biodégradable ?
Attention ! Depuis le 1er janvier 2021, la mention « biodégradable » ou toute mention équivalente sur les produits et emballages est interdite. La définition du terme biodégradable ne fait en effet l’objet d’aucun consensus scientifique. La mention « biodégradable » n’incite pas les consommateurs à faire attention à ne pas jeter ces produits dans la nature. Il les induit en erreur en laissant penser qu’ils n’affecteront pas les milieux naturels et cela est dommageable dans la lutte contre la pollution des plastiques.
Et BizLine dans tout ça ?
Cela ne vous aura pas échappé, de nombreux outils de l’électricien sont en partie constitués de plastiques : tournevis, casques, Biz’Wings, bac de rangement… conscients de notre impact environnemental lié au plastique issu de la pétrochimie, nous nous engageons à agir concrètement et dès à présent pour trouver des solutions plus écoresponsables.
Côté produits ?
En 2023, nous lançons une boite d’encastrement composée à 45% de plastique bio sourcé. Fabriquée en France à partir d’huile de friture et d’algues, la BBS (Boite BioSourcée) aura une empreinte carbone réduite à seulement 74g eq. CO2.
Au-delà de ce produit résolument différent, nous étudions des solutions éco conçues pour l’ensemble de notre catalogue. Nous nous engageons ainsi à proposer 100 produits éco-conçus en 2023.
Côté packagings ?
Nos chefs de produits et notre équipe RSE se basent sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) pour mesurer l’impact des packagings actuels. Dès que cela est techniquement possible et écologiquement viable, l’idée est de remplacer les emballages plastiques par des emballages alternatifs (comme le carton). Ceci parallèlement à un travail sur l’éco-encrage de ceux-ci.
Pour en savoir plus sur notre démarche RSE, découvrez notre programme BizCare récompensé par la médaille Ecovadis Platinum et suivez-nous sur les réseaux sociaux où nous vous partagerons les actions concrètes que nous mettons en place pour maitriser toujours d’avantage notre impact environnemental et social.
(Sources de cet article : ADEME, PlasticsEurope et Citeo)